3ème étape de ma journée découverte des plus beaux villages de France au Pays Basque, je découvre Ainhoa.
Le soleil est enfin là pour me réchauffer un petit peu mais c’est quand même emmitouflé dans ma veste, écharpe bien serrée et bonnet sur la tête que je sors de la voiture. Je retrouve le calme que j’avais découvert le matin même à La Bastide Clairence. Beaucoup moins touristique que le village d’Espelette, Ainhoa s’étend autour d’une route principale qui est quand même assez passante. Mais avant de vous raconter ma découverte du village, petit moment historique.
L'histoire d'Ainhoa en bref
Ce sont en fait des moines qui sont à l’origine de ce petit village basque. Construit sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, c’est l’endroit parfait, parmi les collines et coupé des bois, pour créer une étape à cette longue marche.
Au contraire des 2 villages que j’ai pu visité avant Ainhoa a connu une histoire assez houleuse lors de la Révolution mais aussi lors des batailles entre l’Angleterre et le pays de Navarre. On retiendra surtout que le village a été presque entièrement détruit durant la Guerre de Trente Ans, seuls 2 bâtiments ont échappé à la destruction : une maison et l’église.
A la découverte du village d'Ainhoa
Le village est en fait assez petit, forcément vous allez me dire, c’est un village. Les principaux intérêts sont autour de la route principale qui traverse le village : d’abord les bordées de maisons aux colombages colorées, dont une, anticonformiste, qui s’affiche dans un bleu puissant qui contraste avec toutes les petites maisons clonées aux volets rouges ; et l’église, vestige, comme je vous le disais, des toutes premières années du village.
L’aller retour est assez vite fait dans la grande rue principale, quelques maisons, plus anciennes que d’autres, toutes tordues comme on savait bien les faire avant, détonnent dans ce paysage blanc et rouge typiquement basque.
Après avoir fait un petit tour d’horizon je m’engage dans le cimetière pour rejoindre l’entrée de l’église d’Ainhoa et je retrouve à nouveau tout le charme des églises basques avec ces balustrades, ces escaliers et ces couleurs flamboyantes. J’y reste quelques minutes à contempler ce petit bijou architecturale avant de retrouver les doux rayons du soleil qui réchauffe enfin un peu l’atmosphère.
A peine sortie de l’église je me fais littéralement agresser par une petite boule de poile miaulante qui traverse la route à toute allure pour me rejoindre dans le cimetière. La petite minette reçoit mes quelques câlins avec bonheur et se met à ronronner aussi fort qu’un avion à réacteur (j’exagère à peine !). Accroupie près d’elle, elle en profite pour me grimper dessus et là… C’est la fin. Je me laisse kidnapper pendant de longues minutes, assise, à même le sol, dans le cimetière, le chat sur les genoux, souriant béatement et prenant le soleil d’hiver. Je retrouve le calme des villages basques comme j’avais pu le découvrir le matin même dans la fraîcheur matinale de La Bastide Clairence.
On était bien, la minette et moi dans ce cimetière.
3 Commentaires
Bonjour! My French is not good enough to comment in French, I apologize. I thought you might be interested in this story. I just called the tourist office in Ainhoa to check on a friend we met there “Mimi”, the call was placed from the USA. A year ago, almost to the day, I hiked through Ainhoa with five of my six children. We met a sweet “friend” there and my 9 year old daughter hopes to write a children’s book about her. Seems you too met our sweet friend…her name in the town is “Mimi” and my blog shares our encounter with her. You must scroll to the bottom of this link to see the actual story.
It was the tourist office that shared your blog with me today.
Four month in Europe, three months on the Camino de Santiago from Le Puy to Muxia Spain and these two nights were some of our favorite, the next night is sweet too…
http://shefollowsshells.blogspot.com/2016/10/day-45-bidarray-to-ainhoa.html
that should have read that we “met” there, not “put” there…we met this sweet kitty when we trekked through as well.
Bonjour,
C’est fou cette histoire de chat, j’ai visité ce village il y a quelques jours et cette petite boule de poils a fait exactement la même chose à 2 petits gamins, dans le cimetière aussi, et en voyant la photo, c’est exactement le même chat !