Je me réveille en sueur après une journée de combat et une nuit trop courte. Il est toujours là, dans un coin sombre de ma chambre, à m’épier de toute sa stature victorieuse, il sait qu’il me rend dingue. Dingue à m’en filer des cauchemars.
Je parle de mon sac à dos bien sûr ! ( Ok j’ai un peu craqué sur l’ouverture ) Enfin c’est pas tant mon sac qui me file des boutons mais plutôt son contenu et le casse tête qui va avec. Mon problème ? Les 15kg que je vais porter sur le dos. Faire son sac quand on voyage seule est quelque chose de relativement compliqué et encore plus quand c’est la première fois qu’on entreprend ce genre de voyage mais il faut bien y passer ( non je ne vais pas faire une version féminine de Nus et Culottés ).
Choisir son sac à dos
C’est la première étape logique ! Si vous avez déjà été maté les sites des différents voyageurs qui parlent de ce sujet vous verrez souvent qu’il est répété qu’il vaut mieux prendre un sac de 50 à 60L pour les longs voyages, ça permet d’avoir suffisamment de place et en même temps de ne pas devenir excessivement encombrant. De mon côté je dirais surtout que c’est à la convenance de chacun, du poids qu’on peut supporter sur le dos et de l’utilisation qu’on compte en faire ( oui forcément si vous prévoyez des randonnées de 12h tous les jours vous n’allez pas tenir longtemps avec un 70L sur le dos ! ).
Pour des raisons budgétaires j’ai sauté la partie sac à dos en me remettant totalement au choix que ma sœur avait fait lors de son voyage aux Etats Unis il y a quelques années. Son sac Quechua Forclaz Symbium de 60L devient donc le mien pour les mois à venir. A noter que celui que j’ai n’est plus commercialisé, la gamme ayant évolué.
Les avantages de mon sac :
- Il ne pèse que 2kg ce qui le classe en milieu de gamme niveau poids, les plus légers en 60L pesant environ 1,5kg.
- L’ouverture sur les cotés qui permet d’accéder à ses affaires au fond du sac sans avoir à tout sortir.
- L’abondance de poches de rangement, j’en compte 9 + les 2 petits rangements au niveau des sangles de taille.
Son seul inconvénient pour le moment :
- Un certain déséquilibre ( ça me fait les abdos ! ) peut être dû à ma façon de ranger mes affaires ceci dit. A voir !
Mise à jour de fin de voyage
J’ai fini par haïr mon sac, surtout ne prenez pas le sac de quelqu’un d’autre, il ne vous conviendra peut être pas ! D’ailleurs, si tu veux des considérations plus récentes en matière de sac je t’invite à aller voir mon article sur quel sac prendre en voyage !
Choisir sa tente
J’ai toujours rêvé de pouvoir installer ma tente dans un endroit au milieu de rien, juste moi, mon sac, ma tente et le silence. Maintenant que j’ai choisi mon sac il a donc fallu que je me décide concernant ma tente.
Le point le plus important est encore et toujours le même : le poids. Alors que mon avis s’était d’abord porté sur une tente Quechua 2 seconds pour m’éviter toute mésaventure de montage j’ai vite fait marche arrière quand on m’a conseillé de prendre une T-Lite de Ferrino.
La tente Quechua présente 2 points qui m’ont fait faire marche arrière assez rapidement :
- Sa forme : Quand on se trimballe un sac à dos l’idée de devoir y ajouter une tente rangée dans un sac rond devient un problème de logistique et probablement aussi de confort puisque la tente est obligée de rester à l’extérieur du sac, impossible de la caler dans le sac dans la tordre dans tous les sens.
- Son poids : encore une fois lorsqu’on part avec un sac sur le dos le moindre kilo en plus peut s’avérer pénible à porter, le poids de la tente devient d’autant plus gênant que ce n’est pas un outil que je vais utiliser tous les jours. Dans le cas de la Quechua elle pèse 2,7kg ce qui est excessivement lourd pour l’utilisation que je vais en faire ! Résultat: merci Quechua mais je vais aller voir ailleurs !
Ce qui m’amène à mon choix final qui m’a été judicieusement recommandé ( bah oui, moi niveau tente j’y connais pas grand chose ! ) : la T-Lite de Ferrino.
Il existe des tentes light voire ultra light dont le blog Web Trotters vous parler ici qui vous permettent d’avoir une tente fonctionnelle et pratique sans avoir à souffrir d’un trop gros poids de transport. Dans mon cas j’ai donc choisi la T-Lite 1 de Ferrino qui présente plusieurs avantages:
- Elle est toute légère : la T-Lite bat à plates coutures sa concurrente Quechua concernant le poids puisqu’elle ne pèse que 1,5kg soit 1,2kg de moins !
- Elle est super compacte : au niveau rangement on ne peut pas rêver mieux, elle peut se mettre dans le sac, au dessus, en dessous, avec une longueur une fois pliée de 33 cm ce n’est pas elle qui prend le plus de place.
- Elle est relativement grande : bon après ça tout dépend des goûts et surtout de la taille que vous faites, avec mon 1m68 et mes 55kg tout mouillé vous pouvez être sur que la tente de 90×220 je ne la remplis pas !
- Elle est facile à monter (
sauf pour moi) : j’avoue n’avoir jamais monté de tente de ma vie avant de monter la T-Lite et j’ai été vraiment décontenancée quand il s’agissait de disposer les arceaux. Après quelques temps j’ai quand même fini par dompter la bête et au final elle n’est pas si compliqué à monter quand on a compris le système !
Et ses inconvénients ? Compliqué à dire ! Les conditions ici et en Afrique n’étant pas les mêmes, ça mérite une update après test sur le terrain !
Mise à jour de fin de voyage
Une tente parfaite ! Elle m’a bien protégée pendant mes nuits à la belle étoile même si elle est vraiment très basse, ça rend les mouvements un peu compliqué quand on se redresse.
Choisir son sac de couchage
Ultra super important pour moi : dormir. Et encore plus quand on part à l’aventure, si on n’a pas un bon couchage pour récupérer le voyage risque vite de devenir synonyme de prise de tête. Le choix de prendre un sac de couchage va de paire avec celui d’avoir pris une tente. Je dormirai dehors un jour ou l’autre et ça implique d’avoir de quoi être bien installé.
Le seul facteur qui a de l’importance pour moi dans le choix de mon sac de couchage a été la température limite dont il va pouvoir me protéger. Après étude des températures moyennes dans les différents pays que je vais traverser on oscille entre 14° en Afrique du Sud au mois de mars et 32° en Tanzanie au mois de décembre. Tout en sachant qu’elles peuvent descendre plus bas puisqu’on parle de moyenne. J’ai donc choisi de prendre un sac de couchage Forclaz 10° Light qui me permet de me protéger jusqu’à 10° sachant que s’il fait vraiment très froid ( au point de ne pas pouvoir dormir dehors ) le plan de l’hébergement est toujours possible.
Ses points forts :
- Il est léger : (oui encore cette histoire de poids qui m’obsède totalement !) Ce sac de couchage ne pèse qu’un kilo, il n’est pas le plus léger qu’on puisse trouver mais il se place en milieu de gamme avec un poids relativement bas.
- Il est compact : comme la tente avant lui ce sac de couchage a l’avantage de ne pas prendre trop de place, il est quand même plus épais que la tente donc prend légèrement plus de place mais il peut s’accrocher lui aussi au dessus ou en dessous du sac, il rentre aussi parfaitement dans le sac.
- Il est tout doux ! Plutôt agréable quand on se faufile dedans ou qu’on décide de s’en servir comme un matelas.
- Il est flashy ! Ca peut aussi être un point faible mais bon, il parait que le orange c’est antidépresseur…
Ses points négatifs :
Une fois encore difficile à dire quand on vit dans des conditions de température vraiment agréable donc je vous donnerai mon avis une fois en Afrique !
Si vous voulez plus d’informations concernant les sacs de couchage je vous conseille d’aller jeter un œil au comparatif du site I-Trekkings !
Mise à jour de fin de voyage
Ce sac de couchage a été parfait, suffisamment chaud pour m’isoler du froid du parc de l’Akagera au Rwanda mais pas trop non plus pour ne pas que j’étouffe dans la chaleur mozambicaine !
2 Commentaires
[…] de lire la suite du bilan ? Je vous parle de mes impressions sur mon matériel […]
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