Nous quittons le Rhin et l’Allemagne direction les Pays Bas après 6 jours de voyage et environ 560km parcourus. Si on oublie les bivouacs qui me tapent un peu sur les nerfs (enfin non, les tiques surtout, les bivouacs passent encore !), l’Allemagne a été une belle découverte. S’il ne me fallait trouver qu’un seul avantage au voyage à vélo (il y en a beaucoup évidemment !) ça serait celui de voir beaucoup de choses en peu de temps mais en ayant malgré tout le temps de s’en imprégner et d’apprécier.
Est-ce que la Hollande à vélo sera une expérience diamétralement différente de l’Allemagne ? Bon, déjà niveau langue on sera sur le même niveau d’incompréhension ou presque, souvenir de cette vieille dame qui nous explique comment fonctionne les machines à consignes des bouteilles d’eau et qui m’a permise de comprendre ma première phrase en néerlandais ! On retrouve aussi le côté cyclistes friendly dans ce pays et peut-être même bien plus qu’en Allemagne puisque les Pays-Bas c’est LE pays du cycliste. Tu as un doute ? Je vous conseille d’aller jeter un coup d’oeil à Arnheim où on a vu notre tout premier rond-point pour cyclistes (oui oui t’as bien compris).
Les Pays-Bas, notre paradis. Je crois que je n’ai jamais autant aimé faire du vélo qu’en Hollande. Un peu comme en Allemagne le réseau de pistes est monumental et la signalétique ferait blêmir de honte nos gouvernants. Aux Pays-Bas, cycliste, tu es le roi. Fais quand même gaffe à tes compatriotes néerlandais qui, forts et fortes de se savoir prioritaires, foncent sur leurs bolides et ne t’informent de leur course folle que par le bruit mélodieux de leurs sonnettes. Ici on est bicyclistes ou on n’est pas. Le néerlandais vit et respire bicyclette un brin vintage, le genre qu’on ne trouve plus chez nous que dans la brocante du village de ton enfance. D’ailleurs, un tuyau, si tu veux une bicyclette au guidon recourbé, les Pays-Bas sont ton eldorado, il t’en coûtera moins de 100€ !
Nos premiers coups de pédales en Hollande sont donc paisibles, sur une petite route de campagne où les pistes bouffent la moitié de la route et où les automobilistes attendent sagement derrière toi si jamais la voie n’est pas libre. Ah les Pays-Bas… Je vote pour qu’on y envoie la totalité (ou presque) de la population française pour qu’on y apprenne le respect du cycliste, le vrai sens de l’expression “partage de la route” et puis l’importante vérification de l’angle mort avant de tourner, vous en pensez quoi ? Bon, trêve de bavardage, on est aux Pays-Bas ! Et notre périple à travers les pistes cyclables du pays me réserve quand même quelques sueurs froides…
Dès notre arrivée dans le pays, l’idée est de le traverser directement en direction d’Amsterdam, la deuxième grande ville qu’on a prévu de voir et sans doute celle que j’ai le plus hâte de découvrir. On passe donc successivement à travers Arnheim (et ses ronds points à vélo), Ede (où on plante pour la première fois notre tente) puis Utrecht, qui est une ville vraiment mignonne, tout ça en 2 jours et une centaine de kilomètres. A partir d’Utrecht on décide de prendre la LF7 Oeverlandroute qui nous fait longer des cours d’eau (à croire que la thématique de notre voyage c’est “les cours d’eau de l’Europe à vélo”) jusqu’à la ville d’Abcoude où on a décidé de poser nos bagages et nos bolides pour 2 nuits histoire de visiter Amsterdam sans vélo, les pieds bien au sol et le nez bien en l’air. Si vous avez l’occasion de prendre la LF7, préparez vous à découvrir le château de Harry Potter transformé en Business School du côté de Breukelen !
Dormir à l'extérieur d'Amsterdam
Un circuit aux Pays-Bas sans faire de vélo à Amsterdam ? Le choix n’est pas commun et pourtant on ne l’a absolument pas regretté, comme le fait de ne pas dormir à Amsterdam d’ailleurs. On avait passé une nuit médiocre à Cologne dans une auberge de jeunesse et on ne voulait pas recommencer la même à Amsterdam pour 2 nuits ! En plus de ça les prix dans la ville était totalement prohibitif pour nous, le souci étant que quand on voyage à vélo on organise nos pauses en hôtel 2 ou 3 jours à l’avance, les prix sont donc forcément plus hauts, en plus du fait que c’est la pleine saison touristique.
On a donc choisi de poser nos valises à Abcoude. Petite ville à 20 minutes en train d’Amsterdam, posée sur les rives de l’Angstel qui la traverse de part en part, c’est un endroit vraiment tranquille et très beau ! Je vous conseille de faire un tour en fin de journée, c’est vraiment ravissant avec le soleil couchant (oui je suis un brin romantique).
Il y a quelques hôtels à Abcoude, le nôtre se trouve en plein coeur de la petite ville : l’Abcoude Hôtel. Il nous a coûté 153€ pour 2 nuits, petit déjeuner non inclus. Si vous avez le choix évitez peut-être la chambre qui donne sur l’allée, pour le vis-à-vis.
Il n’y a pas de local à vélo dans l’hôtel mais il est possible de mettre les vélos dans la buanderie fermée à clé de l’hôtel.
Si vous n’avez pas envie de dîner à Amsterdam, il y a des restaurants à Abcoude dont 2 que je vous conseille chaudement :
- le Koekenbier qui fait un vegan saté à tomber par terre.
- le Jasmijn Chinese Cuisine pour leurs bons petits plats mais surtout pour leur attention digne d’un grand restaurant !
Les 2 sont environ à 35€ pour 2, plats et boissons.
Le trajet par train Abcoude-Amsterdam dure 20 minutes, il en passe un toutes les 30 minutes et la gare se trouve proche du centre-ville, si jamais vous êtes plus loin, il y a un parking gigantesque pour les vélos à l’entrée de la gare. Le billet A/R coûte 8,50€ et doit être acheté à la machine devant la gare. Attention certaines CB ne passent pas, même sur internet ! Si vous avez une carte de débit c’est tout bon, fonctionnent également les cartes qui vous permettent de choisir entre débit et crédit.
Amsterdam
Visiter Amsterdam sans les vélos
Ah je l’attendais ce moment là ! Cette ville est sûrement celle que je voulais le plus visiter pendant notre voyage, j’en avais tellement entendu parler et j’avais vu tant de belles photos qu’il me tardait d’y déambuler et franchement, je n’ai pas été déçu. Si je devais trouver une qualité majeure à cette ville c’est sûrement d’être le genre d’endroit où tu peux marcher pendant des heures et des heures sans te lasser de découvrir une nouvelle maison qui penche un peu, un nouveau bras de canal, un nouveau monument magnifique qui s’élève vers le ciel. J’ai adoré Amsterdam ! Et pourtant j’ai subi ma visite sous le cagnard, à chercher désespérément l’ombre salvatrice, à trouver refuge pendant quelques minutes dans un centre commercial climatisé pour ressortir et souffrir encore plus (oui, c’est débile de faire ça, j’admets !). On n’avait pas très envie de s’enfermer dans un musée malgré la chaleur étouffante qui nous a cueilli à notre arrivée dans la ville. Dès notre sortie de la monumental Gare Centrale (et après avoir fait la photographe pour une instagrameuse #influenceuse à mini-short) on décide de partir à la découverte des rues typiques du centre de la ville. Amsterdam c’est assez fou comme ville, entre les shops qui exhalent une odeur de weed qui t’embrume le cerveau et les dildos fièrement posés en vitrine des magasins, je crois que je n’ai jamais visité une ville qui offre autant de possibilités tout en restant un endroit qui peut se visiter avec tes gamins et tes arrières grands-parents (pensez quand même à la bouteille d’eau en été…).
Je vous épargne la liste longue comme mon bras droit de tout ce qui est visitable à Amsterdam, vous la trouverez partout et sûrement bien mieux faite que par moi puisqu’on n’a rien visité à part la ville en elle-même (on s’est quand même promis d’y retourner hors saison pour en profiter autrement). Ceci étant, on a quand même essayé de visiter un endroit, l’un des lieux emblématiques de la ville, en fait le seul truc que je voulais vraiment voir mais à l’instar des copains de Pétrin Express avec leurs incalculables epic fails, je pense qu’on peut appeler ça un loupé monumental : la maison d’Anne Frank. J’ai lu son journal il y a une petite dizaine d’années et c’était vraiment quelque chose que je voulais faire, mettre des images concrètes sur un récit aussi poignant. On se pointe donc devant la susnommée maison, pas de fil d’attente à l’horizon mais beaucoup de gens sur leur téléphone et un QR code affiché sur la façade pour signaler que les billets ne s’achètent que sur internet. Je scanne donc le machin et me retrouve sur une file d’attente. Bon… J’attends un peu et finis par venir à bout de cette queue numérique, tout ça pour lire qu’il n’y a plus de billet disponible pour la journée… Par curiosité, vu que le lendemain on repart à vélo, je regarde les dispos pour le lendemain : aucune. Pour le surlendemain : aucune. Je saute au mois d’août et me rend en fait compte que tout est booké pour le mois à venir ! Un conseil donc, préparez bien à l’avance votre séjour à Amsterdam et votre venue dans la maison d’Anne Frank sinon vous risquez d’être un peu déçu ! (Ah et puis un autre tip : il n’y a pas de magnets dans la boutique souvenir de la gare… Voilà voilà, je trouve ça honteux, je souhaitais vous le signaler).
Faire du vélo à Amsterdam
Manger à Amsterdam
Chaque nouveau pays induit pour nous de goûter une spécialité dudit pays. Si c’est en général un peu compliqué pour moi étant végétarienne, je suis ravie de vous annoncer que tout n’est pas perdu (si t’es vegan par contre… Ca risque d’être un peu plus compliqué, à voir si un restau a tenté de remasteriser les spécialités à la sauce vegan comme j’ai pu le voir en Ecosse). C’est donc à Amsterdam qu’on a décidé de tenter l’expérience culinaire néerlandaise et plus exactement au Haesje Claes (vas-y, prononce moi ça !).
Petit restaurant au charme ancien à l’intérieur et à la terrasse ombragée donnant sur un des canaux à l’extérieur, la carte est bien fournie et les prix sont raisonnables pour un restaurant de grande ville. On décide de taper dans toutes les spécialités possibles : le hareng, le fromage, le uitsmijter et la bière d’Amsterdam. Si je m’épargne le premier, qui était quand même délicieux selon Dimitri, je goûte les cubes de fromage avec délectation. Il faut savoir que le serveur nous a déconseillé de prendre le plateau de fromage moyen, selon lui, après 3 carrés de fromage on est calés, c’est mal nous connaître. Le fromage est servi avec de la moutarde et des cornichons aigre-doux, tout un programme ! On ne l’a pas trouvé si lourd que ça (on a tout mangé…) mais il n’a pas énormément de goût et la texture peut faire un peu penser à du parmesan. Pour ce qui est de l’association avec la moutarde, c’est assez spécial !
Mon plat à moi c’était le uitsmijter, il est annoncé sur la carte comme étant un plat de petite restauration, un truc qu’on prend sur le pouce ou qui se fait dans les bistros de quartier. C’est tout simplement du pain, dans mon cas du pain noir aux graines, avec des oeufs et du fromage (il y en a avec du jambon, du bacon…), une salade et des cornichons. C’est quand même assez riche ! Avec quelques carrés de fromage en apéro, vous serez bien calé à la fin du repas et tout ça pour la somme assez modique de 35€ pour les plats et les boissons.
Les autres trucs à faire quand tu traverses la Hollande à vélo
Parce qu’il n’y a pas que Amsterdam dans ce beau pays !
Découvrir les côtes hollandaises
Après notre escapade à Amsterdam, nos roues nous amènent sur les côtes. On passe par Haarlem, un très jolie ville et on prend les pistes qui longent la côte à travers le parc national du Kennemerland qui est absolument à voir si vous êtes dans les parages. L’endroit est magnifique, on découvre une succession de dunes de sables qui sont précautionneusement préservées par le pays, à juste titre.
Seule vient troubler le tableau la piste cyclable, superbe elle aussi, qui traverse tout le long du parc et qui permet aux cyclistes d’avoir un petit bout de plage à eux, là où les motorisés ne peuvent pas mettre les pieds, tout de suite ça fait beaucoup moins de monde du coup ! Il y a aussi dans ce parc plusieurs spots où il est possible d’observer les oiseaux, des petits lacs superbes qui donnent encore plus à l’endroit un charme unique.
Se baigner aux Pays-Bas
En arrivant devant les plages on s’est demandé pourquoi les néerlandais se tapaient autant de kilomètres en voiture pour finir dans le sud de la France alors que leurs plages sont magnifiques et qu’en plus il fait assez chaud en été. Réponse : l’eau est à 18°. Oui, bon, j’avoue je n’ai pas eu le courage de mettre autre chose que mes doigts de pieds dans l’eau marronnasse de la Mer du Nord, si encore il n’y avait que la température j’aurais tenté l’expérience mais s’ajoutait à ça la présence importune de méduses !
Voir des moulins
L’un des incontournables des Pays-Bas reste quand même les moulins. On n’est pas à la saison des tulipes (c’est plutôt au printemps) et on n’aura donc pas le chance de s’émerveiller devant les immenses champs de fleurs mais heureusement pour nous, les moulins n’ont pas de saison.
Si notre carte routière nous permet d’en situer quelques uns, on en trouve souvent totalement par hasard à la sortie des petites villes et villages qu’on traverse et c’est aussi le cas sur la côte. La plupart de ces moulins ne sont plus utilisés aujourd’hui et sont des reliques monumentales du passé des Pays-Bas, certains ont été transformés en musée et d’autres font encore leur office comme le moulin de Leyde (ville qui se trouve sur la côte).
Manger une glace à Ouddorp
Après plus de 10 jours de vélo avec un seul arrêt à Amsterdam, on a fait près de 850km et notre instinct nous dit qu’on n’est plus très loin de passer la frontière. Bon ok, notre instinct, la carte routière et puis ce serveur adorable qui nous demande “cinq euros” d’une voix hésitante dans ce glacier italien (le Wesley’s si ça vous intéresse, les glaces sont dingues !) de la petite ville d’Ouddorp. La Belgique est proche ! Même si les premiers kilomètres se feront en terre flamande on comprend qu’ici les touristes francophones affluent beaucoup plus que dans le reste du pays. On profite donc des derniers kilomètres sur la côte, on traverse beaucoup de petites villes et je pense qu’il me serait difficile de vous donner un ordre de préférence ou même des noms des endroits que j’ai préféré dans ce pays tant tous les endroits qu’on a traversé nous ont arraché des exclamations d’émerveillement.
La Hollande c’est Disneyland. Oui la comparaison est cheloue, j’admets mais on a souvent eu l’impression d’être dans un monde féerique aux Pays-Bas, tout est beau, propre, bien rangé, parfait. J’adore l’architecture hollandaise, les petites rues décorées avec des bacs fleuris, les maisons qui ressemblent à ces dessins qu’on faisait quand on était petits et petites, vous savez avec un carré pour la structure, un triangle pour le toit, 2 fenêtres et une porte. Voilà, c’est simple, c’est efficace, c’est la Hollande.
Traverser les îles des côtes hollandaises
Pour descendre vers la Belgique on a fait le choix de passer sur les côtes et donc sur les îles qui bordent les Pays-Bas. Pour nous éviter de bifurquer pour prendre un pont proche de Rotterdam pour rejoindre la première île nous avons pris un petit bac qui fait continuellement des allers-retours entre la continent et le prochain bout de terre. Pour les vélos les billets s’achètent dans une petite machine située après la barrière pour les voitures. Le passage coûte 1,30€ par personne. Pour passer sur les prochaines îles on emprunte des ponts ou des digues jusqu’à la dernière île qui nous ramène sur le continent, sur cette dernière île nous avons pris un petit ferry, le trajet dure 20 minutes et coûte 4,25€ par personne. Il est aussi possible de prendre la nationale qui se situe plus loin.
Certaines des îles n’ont aucun intérêt, elles sont des zones uniquement utilisées pour l’exploitation des vents avec beaucoup d’éoliennes, ou de l’eau de mer afin de créer de l’énergie, malgré tout les pistes cyclables sont toujours parfaites et les indications sont au top, comme partout aux Pays-Bas. D’autres îles en revanche valent le coup, déjà pour les plages qui sont magnifiques, mais aussi pour les villes comme Ouddorp ou Renesse qui est une petite ville pleine de vie !
Bivouaquer aux Pays-Bas
Pour votre gouverne, le bivouac est interdit aux Pays-Bas. Bizarrement, cette annonce m’a fait claquer sévèrement des fesses et j’admets avoir peut-être un peu angoissée certaines nuits lors de nos bivouacs. Non pas qu’on était en danger ou que nos emplacements étaient pourris (bien que… J’y reviendrai), mais je n’avais pas trop envie qu’une grosse amende vienne gâcher nos vacances. Je vous recommande donc chaudement, si vous bivouaquer, de choisir avec grande attention l’endroit, d’y aller en fin de journée et le plus discrètement possible, surtout que vous n’allez pas avoir beaucoup de choix pour le bivouac, les arbres sont rares aux Pays-Bas. (Google Earth va devenir ton meilleur ami pour repérer les forêts !)
Nous avons bivouaquer dès notre première nuit aux Pays-Bas, tout près de la ville d’Ede vous avez pas mal de forêts et donc pas mal de possibilités, sachez quand même qu’il est écrit noir sur blanc (en néerlandais mais quand même) qu’il est interdit de s’y promener après la tombée du jour, néanmoins certains parties ne sont pas fermées et vous pouvez aller et venir facilement. Attention aussi, il y a des tiques dans ces forêts ! Si les emplacements sont au top et que vous pouvez vous planquer facilement attendez vous quand même à avoir ces saloperies qui vous ruinent un peu le séjour.
Notre deuxième nuit de bivouac sera près des dunes au nord de La Haye, beaucoup de pistes passent par là puisque la plage n’est pas trop loin, il faut donc être le plus discret possible si vous cherchez un emplacement puisque la proximité de la plage induit que c’est assez fréquenté. Il y a aussi des petites forêts dans les alentours des plages, je vous les conseille même plus que les dunes qui sont proches des plages et peut être plus surveillées. A nouveau, il y a des tiques, attention.
Notre troisième et dernière nuit de bivouac a sans aucun doute été la pire. On a décidé de dormir près de Westenchouwen, sur l’avant dernière île de la côte, dans la réserve naturelle. Vous avez pléthores d’emplacements possibles mais attention, je vous conseille vraiment de prendre le temps de choisir un endroit au sol sec et sans plante verte. Pour la petite anecdote, notre premier emplacement était infesté de mini-tiques qui arrivaient à passer la moustiquaire de la tente ! On a dû remballer et fuir au crépuscule pour trouver un autre emplacement. Je vous laisse nous imaginer avec nos lampes frontales en train de vérifier chaque millimètre de la tente pour débusquer ces petites saloperies. On en a tué des dizaines et à nous deux on s’en est tapé presque autant.
La Hollande à vélo : le récap
- Si tu cherches un pays où tu peux faire du cyclotourisme le nez dans le vent, sans claquer du cul sur les nationales où des malades te frôlent à toute allure, les Pays-Bas sont fait pour toi !
- Fais quand même gaffe aux scooters qui partagent les pistes avec les cyclistes.
- Prépare toi à revoir la pfand. Comme en Allemagne, une taxe supplémentaire s’applique sur les bouteilles, c’est une consigne, si tu rends ta bouteille là où tu l’as acheté tu récupères la taxe.
- Il n’y a pas beaucoup de forêts dans le pays, prépare bien tes spots de bivouac avant de partir !
- Si tu aimes le poisson, déguste un morceau de poisson frit dans les food truck près de la plage, les prix oscillent entre 4 et 5€ selon le poisson !
- Si tu loupes Amsterdam, tu es un gros looser.
- Si tu ne prépares pas ta visite au Musée d’Anne Frank 4 mois à l’avance, tu es un super gros looser.
- Profite de chaque seconde dans ce pays fantastique, il n’y a pas plus beau paradis sur terre pour les cyclistes !
L'itinéraire
Avec les coups de coeur, les points d’intérêt, les endroits de bivouac et les lieux où on s’est bien baffré.
4 Commentaires
Dingue cet itinéraire !
Et même constat pour nous, Amsterdam c’est le gros coup de coeur 🙂 Du coup “La Hollande c’est Disneyland”, on valide à fond hahaha
J’espère que tu auras une nouvelle occasion pour visiter la maison d’Anne Frank quand même ! C’est vrai que quand on y étais, il y avait une file d’attente monstrueuse…
En tout cas super article, c’est un boulot de titan là, bravo !
Merci Mélissa ! Le système pour la maison est intéressant mais bon… Quand tu ne sais pas, tu te retrouves un peu con devant 😀
Quel plaisir de tomber sur ce blog ! Nous cherchions désespérément à lire des expériences différentes…car toutes nos recherches sur le web nous ramènent a des sites qui vendent des packages excursions qui ne nous intéressent pas du tout…
En fait nous souhaitons faire la route Amsterdam-Bruges en vélo libre, pas dans des groupes de touristes avec les hébergements imposés. Vous avez des recommandations ? Vous pensez qu’en 5 nuits c’est faisable ?
Bonjour Marine, merci pour votre commentaire ! Vous pouvez tout à faite suivre les pistes et routes de la côte néerlandaises, c’est très agréable pour rejoindre Bruges. En 5 jours c’est tout à fait faisable, vous ferez peu de kilomètres par jour (il y a un peu plus de 200km entre les 2 villes), ça vous permettra de prendre votre temps et d’admirer les beautés de la côté néerlandaise 🙂