Agir pour l’environnement et la planète peut prendre une multitude de formes. On avait déjà parlé de cette impossibilité quasi totale de trouver des produits Cruelty Free au supermarché et des alternatives qu’on avait pour palier à ce manque terrible (les lapins, chats, chiens, rats, souris et j’en passe vous remercie d’avoir changé vos habitudes !), mais aussi de ces produits bourrés d’huile de palme et des solutions qu’on a pour consommer mieux (les forêts indonésienne, africaine, brésilienne et leurs faunes vous remercient d’avoir changé vos habitudes !).
Dans un autre registre j’avais envie de vous parler de ces moteurs de recherche eco-friendly qui vous permettent de financer des associations, planter des arbres ou préserver l’environnement juste en faisant vos recherches hebdomadaires les plus bizarres (“les carottes crient-elles quand on les arrache ?“).
Pourquoi changer de moteur de recherche ?
Avant tout, vous devez vous demander pourquoi je vous propose de changer votre moteur de recherche. Le référencement Google est l’un des meilleurs sinon le meilleur que l’Internet abrite aujourd’hui. Sauf qu’il y a quand même quelques désagréments liés à l’utilisation de ce moteur de recherche dont 2 en particulier : la récupération de vos données privées et la consommation de C0² par requête effectuée.
Bon, se plaindre de la récupération de nos données privées via nos recherches serait un peu paradoxal du fait de notre propension aujourd’hui à absolument tout partager sur l’Internet. Pourtant mettre des bâtons dans les roues de Big Brother pour éviter de se faire traquer (ou tracker, au choix) est possible grâce aux moteurs de recherche eco-friendly qui possèdent des balises Do Not Track qui bloqueront l’envoi de certaines données (possible de le faire dans Google Chrome et autres navigateurs ceci dit, à vous de trouver comment !).
Viens à présent la question du C0². Comment consommer du CO² en faisant une simple requête internet ? C’est rendu possible tout simplement à cause des centaines de milliers de serveurs de recherche utilisés pour répondre à votre requête, serveurs qui consomment donc de l’énergie. On estime que les requêtes Google consomment 511 millions de kilos de CO² par an, soit 511000 tonnes de CO² par an. En comparaison une personne consomme environ 9 tonnes de CO² par an.
Même si Google achète des crédits carbone pour équilibrer sa consommation (mais vraiment juste pour équilibrer sa conso), il est l’un des moteurs de recherche les plus pollueurs. Et puis, surtout, Google, à part vous dire qu’il compense sa consommation de C0², ne vous donne pas concrètement la possibilité de participer à la préservation de l’environnement et des espèces de notre planète.
Les moteurs de recherche écolo
Avant tout, vous devez vous demander pourquoi je vous propose de changer votre moteur de recherche. Le référencement Google est l’un des meilleurs sinon le meilleur que l’Internet abrite aujourd’hui. Sauf qu’il y a quand même quelques désagréments liés à l’utilisation de ce moteur de recherche dont 2 en particulier : la récupération de vos données privées et la consommation de C0² par requête effectuée.
Bon, se plaindre de la récupération de nos données privées via nos recherches serait un peu paradoxal du fait de notre propension aujourd’hui à absolument tout partager sur l’Internet. Pourtant mettre des bâtons dans les roues de Big Brother pour éviter de se faire traquer (ou tracker, au choix) est possible grâce aux moteurs de recherche eco-friendly qui possèdent des balises Do Not Track qui bloqueront l’envoi de certaines données (possible de le faire dans Google Chrome et autres navigateurs ceci dit, à vous de trouver comment !).
Viens à présent la question du C0². Comment consommer du CO² en faisant une simple requête internet ? C’est rendu possible tout simplement à cause des centaines de milliers de serveurs de recherche utilisés pour répondre à votre requête, serveurs qui consomment donc de l’énergie. On estime que les requêtes Google consomment 511 millions de kilos de CO² par an, soit 511000 tonnes de CO² par an. En comparaison une personne consomme environ 9 tonnes de CO² par an.
Même si Google achète des crédits carbone pour équilibrer sa consommation (mais vraiment juste pour équilibrer sa conso), il est l’un des moteurs de recherche les plus pollueurs. Et puis, surtout, Google, à part vous dire qu’il compense sa consommation de C0², ne vous donne pas concrètement la possibilité de participer à la préservation de l’environnement et des espèces de notre planète.
Je vous présente ici 3 moteurs de recherches qui permettent de financer des projets et 1 qui permet des recherches alternatives tournés vers le bio et l’écologie.
Lilo
Le principe
Une recherche = une goutte d’eau. A chacune de vos recherches vous allez récolter des gouttes d’eau que vous allez pouvoir ensuite réutiliser en les donnant à des associations diverses et variées listées dans la section Projets. Vous pourrez y trouver des associations qui défendent l’environnement, la faune mais aussi l’humain.
La valeur d’une goutte d’eau
Impossible de connaître la valeur d’une goutte d’eau puisqu’elle dépend de votre recherche. Certaines recherches rapportent plus d’argent que d’autres ! Mais vous pouvez estimer qu’en gros 750 gouttes d’eau sont équivalentes à 1€. Sachant que Google c’est 39.000 requêtes par seconde, 750 ça ne semblent pas si énorme !
Lilo en chiffres c'est
Les données privées et le CO² chez Lilo
Lilo ne collecte pas de données sur vous, ni sur vos recherches. On notera quand même que si le moteur de recherche protège au maximum de ses capacités la vie privée, il est impossible de se planquer à 100%, l’algorithme de recherche utilisé ne leur étant pas propre (il utilise Google, Yahoo ou Bing), il y a un accès au moins à l’adresse IP et à la version du navigateur.
Lilo compense ses émissions carbones via certains projets soutenus qui sont financés grâce à vos gouttes d’eau et qui mènent des projets de compensation carbone comme Canopée Reforestation qui agit dans le Nord-Pas de Calais.
Comment de servir de Lilo ?
C’est ultra simple, il suffit de l’installer et de le désigner comme moteur de recherche principal ! Vous pouvez même le mettre sur votre téléphone en téléchargeant l’application.
Ecogine
Le principe
Ce moteur de recherche est dans la même lignée que Lilo à la différence que pour chaque recherche effectuée sur Ecogine, Google reverse de l’argent à l’association, qui est ensuite redistribué aux associations à but environnemental. Les associations sont choisies par un vote proposé aux internautes 1 à 2 fois par an, en fonction des sommes allouables.
Ecogine en chiffres c'est
Les données privées et le CO² chez Ecogine
Ecogine compense sa consommation de CO² en redistribuant une partie de l’argent récoltée à l’association CO2 solidaire qui finance des projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines.
Concernant les données privées elles ne sont pas stockées sur le serveur d’Ecogine. Mais n’étant qu’un intermédiaire entre l’utilisateur et Google la recherche revient au même que de faire une recherche sur Google en matière de confidentialité Google.
Comment se servir d’Ecogine ?
Il suffit d’utiliser la page d’Ecogine comme page d’accueil du navigateur.
Ecosia
Le principe
Ecosia est le seul des moteurs de recherche eco-friendly à proposer de planter des arbres grâce à vos recherches ou plutôt grâce aux revenus publicitaires générés par vos recherches (tous ces moteurs de recherche fonctionnent comme ça).
Chacune de vos requête rapporte 0,5 centimes en moyenne. Ces 0,5 centimes combinés avec tous les autres 0,5 centimes de toutes les requêtes de toutes les personnes qui utilisent ce moteur de recherche permettent de générer assez de centimes pour planter des arbres sur les différents projets soutenus par Ecosia à Madagascar, au Pérou et au Burkina Faso.
La valeur d’une requête
Donner un prix à votre requête est à nouveau assez compliqué puisque ça dépend de la requête elle même. Si en moyenne vos requêtes permettent de rapporter 0,5 centimes, certaines autres vont rapporter suffisamment d’argent pour planter plusieurs arbres. La plantation d’un arbre coûtant en moyenne 28 centimes. Il faut une cinquantaine de recherches pour planter un arbre.
Ecogine en chiffres c'est
Les données privées et le CO² chez Ecosia
Au niveau de la compensation CO² on aura bien compris que le principe même d’Ecosia permet de compenser le CO² utilisé puisque les arbres transforment le CO² en oxygène.
Pour ce qui est de la confidentialité Ecosia est lié à Bing et à donc l’obligation de transmettre certaines informations. Même si le moteur de recherche souhaite protéger à 100% les données de ses utilisateurs il reste que Bing demande, comme Google ou Yahoo pour Lilo, de transmettre l’adresse IP partielle et le type de navigateur utilisé.
Comment se servir d’Ecosia ?
Il suffit de rendre Ecosia moteur de recherche par défaut ou de l’installer sur son téléphone en téléchargeant l’application.
Ekoolos
Ce moteur de recherche référence 2335 sites liés à l’écologie et au développement durable. Il n’est pas ici question de reverser de l’argent à des associations mais simplement de trouver plus facilement des informations directement liées à des sites écolo ou bio !
Comment se servir d’Ekoolos ?
Il suffit de faire vos recherches directement à partir du site.
2 Commentaires
Merci pour cet article. La question de notre impact en tant qu’internaute me taraude beaucoup (bien que beaucoup de gens n’y pensent même pas) : http://ecologie-citadine.com/le-cloud-et-le-monde-des-bisounours-ou-comment-on-nous-prend-pour-des-quiches-numeriques/
J’ai installé Ecosia mais j’avoue ne pas l’utiliser systématiquement : au-délà d’être moins performant de google le problème est surtout l’absence de navigation privée possible (que j’utilise en particulier au bureau). Qu’en est-il pour Liloo et Ecogine ?
Je suis ravie de découvrir Ekoolos en tout cas, je sens que ça va me plaire !
Je n’utilise pas la navigation privée mais je crois qu’avec Lilo c’est possible ! Je suis d’ailleurs assez surprise que ça ne soit pas possible avec Ecosia.. Je n’ai jamais regardé 🙂 Merci pour le lien vers ton article qui est très intéressant !