3ème épisode de la série des activités animal friendly à découvrir dans le monde, aujourd’hui 5 blogueurs nous racontent leurs découverte en Europe.
Parce qu’en Europe aussi on a la chance d’avoir des ecosystèmes et de la biodiversité qui vaut vraiment le coup d’être découverte. Que ce soit dans notre beau pays de France, en Islande, en Grèce ou en Ecosse, pour voir des macareux, des vautours, des phoques ou pour sauver des tortues en Méditerranée ou même pour garder des copains poilus pendant des mois ; toutes ces activités là sont à la portée de tous et permettent de découvrir le monde parfois cachés des animaux.
Observer les vautours des Cévennes (France)
En France, dans l’un des coins les plus sauvages et les moins peuplés d’Europe, des passionnés ont réintroduit une espèce disparue. Le vautour, oiseau mal aimé dont la silhouette agrandit le ciel et apaise celui qui le contemple.
À la lisière du parc national des Cévennes, des ailes déployées survolent les falaises des Gorges de la Jonte. Plus de cinq cents couples de vautours fauves nichent désormais ici. Constant a passé trente ans à les observer et m’a permis de pénétrer dans la zone de réintroduction originelle. Alors que le chemin plonge à travers la forêt en direction des falaises, j’ai un peu le trac. Vais-je les déranger ? Seront-ils au rendez-vous ?
Je me perche sur un éperon rocheux. Il est tôt. J’aperçois quelques jeunes prendre leur envol du matin. Surtout, je profite d’un point de vue exceptionnel sur les gorges de la jonte.
« Tu vois ces rochers ? Ça fait plus de trente ans que je les regarde. Mais si je m’arrête et que je regarde bien, je découvre toujours quelques chose ! À la maison des vautours, notre boulot est de faire prendre conscience aux gens que tout est là, autour d’eux. L’observation de la nature t’amène à la poésie. Les vautours sont juste une porte qui ouvre sur d’autres portes. »
Je repars avec quelques plumes accrochées à mon sac. Pourvu qu’elles l’allègent…
Les Voyages de Mat.
Voir des macareux au large de l'île de Mull (Ecosse)
Je ne sais pas trop d’où nous est venue cette furieuse envie de voir des macareux … Mais un jour, il fut acté par ma fille aînée et moi que nous devions voir ces petits oiseaux ! Aussi, quand le moment d’organiser notre (3e) voyage en Ecosse arriva, j’ai tout fait pour inclure dans notre circuit une “expédition macareux”.
L’île de Lunga, au large de l’île de Mull, est un des meilleurs spots pour l’observation de ces oiseaux. Lunga est une réserve ornithologique, les macareux y viennent au printemps préparer leur nid et se trouver un(e) fiancé(e), et repartent au mois d’août.
Un bateau accoste sur l’île une fois par jour de mi avril à mi-août, et les visiteurs ont 2h pour se balader et profiter de la sérénité du lieu. Le capitaine qui nous a conduits jusque là-bas appelle ça : la Puffin Therapy ! Et je vous assure que c’est sûrement une des meilleures thérapies du monde !! 🙂
Nous avons tous quitté l’île de Lunga heureux et détendus. Ce fut, sans aucun doute, la plus belle journée de notre voyage.
Fish & Child.
Protéger les tortues marines avec Katelios (Grèce)
Salut, nous c’est Jenna et François, on est des passionnés de nature, de sports outdoor et surtout de l’Océan ! C’est d’ailleurs cette passion qui nous a conduit à étudier l’Océanographie à Marseille, là où l’on s’est rencontré il y a 4 ans maintenant. À la fin de notre licence, on a ressenti le besoin de sortir du cadre un peu théorique de nos cours et de retrouver le contact avec l’action sur le terrain, et c’est là où on s’est dit « Allons faire du volontariat ! ».
Après avoir épluché toutes les pages google, on est tombé sur une petite association grecque appelée « Katelios Group » impliquée dans la protection de la tortue Caouanne (Caretta caretta) sur une petite île méconnue de la mer Ionienne du nom de Céphalonie, à l’ouest de la Grèce. Ni une, ni deux, on prend contact avec Katerina Xenopoulou, la fondatrice et présidente de cette association, et 3 mois plus tard, nous voilà à planter notre tente dans son jardin pour un mois et demi de volontariat. Au programme, patrouille de nuit, patrouille de jour et sensibilisation des touristes à la conduite à tenir pour ne pas déranger cette espèce de tortue classée comme vulnérable par l’UICN et qui a vu ses lieux de pontes se réduire à quelques zones très localisées en mer Méditerranée.
Entres toutes les aventures qu’on a vécu, la plus forte est certainement celle de notre première rencontre avec une tortue, que l’on a pu marquer et observer pondre, durant notre première patrouille de nuit à deux. On retiendra également le combat de Katerina contre les activités touristiques menaçant les lieux de ponte des tortues, ainsi que sa lutte auprès des politiciens grecs et européens pour la sauvegarde de son petit coin de paradis. C’est le genre de rencontre qu’on oublie jamais.
Les Vagues à Bonds
Voir des phoques à Snaefellness
(Islande)
Quand on parle rencontre d’animaux en voyage, on pense tout de suite à des animaux hors du commun… mais rien qu’une rencontre avec des phoques peut suffire à émerveiller ! Je les avais ratés à la Baie de Somme, mais j’ai fini par les rencontrer en Islande.
Première journée complète en Islande, la veille, j’avais réalisé mon rêve pour ce voyage : voir une aurore boréale. Dans la voiture, je demande à mes amis quel est leur vœu ultime pour ce voyage, l’un d’entre eux répond “voir vraiment des phoques à la plage d’Ytri-Tunga, à chaque fois que je vais quelque part où je suis censé en voir, il n’y en a pas !” Nous arrivons sur cette plage de la péninsule de Snaefellsness réputée pour accueillir une colonie de phoques, la plage est très sauvage, pleine d’algues et de pierres, je me dis que c’est mal parti… Sauf que dès qu’on s’approche, j’en repère un. Et puis un autre. Et puis 5/6 autres derrière. Et puis plein à d’autres endroits en train de faire la sieste ! J’étais vraiment heureuse d’en voir autant, à quelques mètres de moi. D’autant plus que l’endroit est peu fréquenté des touristes, le site étant éloigné et comme il faut marcher parfois pendant un petit moment sur des roches glissantes pour s’approcher, beaucoup restent au bord.
Malicyel.
Faire du petsitting en Grèce
Fin 2016, j’ai eu la chance de passer trois mois à Kalamata au Sud de la Grèce, pour faire du house sitting (garder la maison de deux retraités qui partaient en vacances). Ces heureux propriétaires des lieux m’ont ainsi confié leurs onze boules de poils, pour le meilleur… et le reste!
Si j’ai mis quelques jours à trouver mes marques en tant que pet sitter, les animaux ont quant à eux semblé m’adopter tout de suite, malgré la dure vie que je leur imposais : dormir dans mon lit, manger mes crevettes, se promener sur la plage… Peu rancuniers, ces derniers m’ont couverte de câlins jour et nuit, s’assurant ainsi que je ne sombre pas dans l’ennui, sait-on jamais.
J’ai pourtant souvent eu l’envie de me fâcher, comme lorsque les chiens enterraient mes vêtements dans le jardin, renversaient la poubelle pour en voler le contenu, dérobaient mon repas qui m’attendait sur la table… Toutefois, à la vue de leurs petits yeux innocents, je n’ai jamais pu résister à l’envie de rire face à leur ingéniosité.
Aujourd’hui, mon téléphone compte toujours plusieurs dizaines de photos de mes onze chéris : c’est vous dire si cette expérience de pet sitting m’aura marquée ! D’ailleurs, j’ai même adopté un petit chiot en Grèce, trouvé dans une poubelle une semaine avant mon départ. Aujourd’hui ma petite bête grandit, et s’avère être la meilleure compagnie que je pouvais espérer !
Histoire de Tongs.
2 Commentaires
Chouette article, je vais passer sur les liens <3
Merci pour ta participation 😀