L’Irlande à vélo (I) – De Fishguard à Dublin

Dans l’épisode précédent : la cycliste n’est plus si apprentie que ça, après 11 jours à pédaler sans faire de break, après avoir supporter les premières courbatures de Bretagnela nuit d’angoisse à mon arrivée à Plymouth et les montées et descentes du Pays de Galles, je suis arrivée à Fishguard pour prendre le ferry qui me mènera en Irlande. 

Après une nuit venteuse sur mon petit rocher à flanc de mer je file pour profiter une dernière fois d’une invention magique du XXIème siècle en Occident : la douche. Nous ne sommes pas loin de l’embarcadère pour prendre le ferry, le rejoindre s’avère donc assez rapide. Si rapide qu’on s’octroie un deuxième petit déjeuner dans le seul restaurant tout proche, notre premier petit déjeuner anglais ! Enorme, copieux, végétarien (pour moi) et juste exquis, quand je remonte sur mon vélo j’ai la peau du ventre tellement tendue qu’il m’ancre sur le vélo, impossible de tomber même face aux rafales de la côte galloise !

On s’installe sur le ferry pour environ 3h, pour le coup pas de cabines, après avoir laissé nos vélos dans la calle on cherche un coin tranquille pour s’affaler et se reposer un peu. Notre arrivée à Rosslare en Irlande se fait sous le soleil, je me délecte de la vue, des collines verdoyantes qui se profilent à l’horizon pendant qu’on accoste. L’Irlande, enfin. J’en ai tellement chier en Cornouailles et au Pays de Galles que l’arrivée en Irlande sonne comme un renouveau psychologique. Adieu montées et descentes de l’enfer, crise de nerfs et de larmes. On démarre dès la sortie du ferry pour dévorer les quelques kilomètres qui nous séparent de Courtown, une ville par laquelle je veux absolument passer pour voir le centre de réhabilitation de bébés phoques !

L'arrivée en Irlande

Après plusieurs kilomètres on décide de se trouver un endroit pour bivouaquer aux alentours de Blackwater. On quitte la route principale et on s’engage sur une petite route qui nous mène sur.. un cimetière. On se demande si on va devoir dormir à côté, moi qui suit en train de lire Dracula, l’idée ne m’enchante pas trop ! Dimitri revient enfin de son repérage des alentours, bredouille, et alors qu’on s’engage sur une petite route pour repartir d’où on vient un homme en voiture nous interpelle. 

Cet homme je l’ai vu quelques minutes plus tôt s’occuper d’une maison proche du cimetière, il nous a vu faire des allers/retours pour trouver un endroit où dormir. Il commence à nous parler et comment dire… On ne comprend rien ? Je plisse les yeux, concentration extrême pour démêler dans ce fort accent irlandais des bribes de mots qui pourraient me donner une idée de ce qu’il raconte et soudain je capte un “sleep in a field” sur lequel je me jette, littéralement, YES WE WANNA SLEEP IN A FIELD. L’homme se lance alors dans une explication, je chope quelques mots au vol, un champ, proche de la mer, on peut y dormir, de toute façon tout le monde s’en fout qu’on dorme dans les champs ici (sûrement la phrase que j’ai le mieux compris de toute son explication). 

Tout contents de notre rencontre on suit les instructions qu’on a cru comprendre et on se dirige vers le chemin indiqué jusqu’à tomber sur le front de mer. Aucun champ en vu sauf peut être celui en hauteur, impossible d’y monter les vélos. On finit par se décider pour un petit emplacement proche de la plage quand un deuxième homme nous interpelle, cette fois avec un accent qu’on peut comprendre (enfin on a cru). Le premier homme a l’air de lui avoir dit qu’on pouvait dormir dans les champs, le sien peut être, on n’a toujours pas compris. Il nous indique un chemin et puis nous dit de s’installer dans le deuxième champ à droite. On est reparti, on croise des panneaux “no trepassing” qui ne nous alarment pas trop, on suit les instructions après tout (ou plutôt celles qu’on a compris…), et on finit par se poser près d’un champ, à flanc de collines, la plage en contrebas.

Sans trop s’enflammer on préfère attendre l’arrivée du premier homme pour vérifier avec lui qu’on est au bon endroit. Une femme nous observe de loin du palier de sa maison. Sa femme ? On attend, on attend, et personne ne vient. La femme nous observe toujours et après plusieurs dizaines de minutes on se décide à aller la voir, pour ne pas trop l’effrayer. Alors qu’on lui explique ce qu’on fait là elle s’étonne, ici c’est sa propriété et tous les champs autour sont à elle, pas à un homme. Confusion extrême, on se répand en excuses, on lui explique d’où on vient et ce que nous cherchons (un spot pour planter la tente donc) et elle accepte volontiers de nous laisser dormir où on veut dans ses champs. Ouf, sauvés ! L’endroit est juste parfait, on est seuls à côté de la mer, protégés du vent par les haies, l’herbe est énorme et nous fait un autre matelas naturel. On va probablement passer l’une des meilleures nuits du voyage.

irlande à vélo Fishguard
irlande à vélo Fishguard
irlande à vélo
irlande à vélo

On s’en doutait, la nuit a été parfaite ! Pour la première fois depuis le début du voyage on est réveillé par la chaleur dans la tente, le soleil tape déjà fort ! Du coup nous voilà partis de bon matin sur les routes irlandaises en direction de Glendalough. La différence notable et importante pour nous entre l’Irlande et le reste de la Grande Bretagne ce sont les bandes d’arrêt d’urgence. Alors que sur les 10 premiers jours on se retrouvait sur des bandes minuscules, à peine suffisantes pour un vélo, en Irlande on pédale sur des bandes de la taille d’une voie normale. Plus de voitures qui nous frôlent, plus de klaxon, j’adore l’Irlande !

Le Seal Rescue Ireland à Courtown

Nos premiers coups de pédales nous amènent dans la ville de Courtown. Petite ville de bord de mer charmante et touristique mais ce n’est pas tant ça qui m’intéresse, je voulais surtout y visiter le centre de réhabilitation de bébés phoques Seal Rescue Ireland. On trouve la petite association à côté d’un grand complexe d’activités aquatiques et autres. Dès notre entrée on nous présente l’endroit : ici on accueille des bébés phoques trouvés sur les plages ou en mer, abandonnés et souvent mal en point. Le but de la structure est de les remettre d’aplomb pour ensuite les remettre en liberté, on nous informe d’ailleurs qu’il y aura un relâché le lendemain, dommage on ne sera plus là. L’entrée du site est gratuite, l’association fonctionne par donation. On passe d’abord dans la boutique souvenir où sont aussi affichés les pensionnaires et leurs histoires, ils ont tous des noms de personnages Disney ! 

S’ensuit la visite du lieu lui-même, il est possible de faire une visite guidée mais les guides n’étant pas disponibles au moment de notre arrivée on décide de faire le tour par nous-même. Le site est composé de plusieurs bassins dans lesquels sont répartis les petits phoques selon leur état et de box où ceux qui sont en traitement sont isolés, sous des lampes chauffantes et protégés par des couvertures. Les plus vaillants nagent tranquillement dans leur petite piscine, restant sous le jet qui leur apporte de l’eau saine. Quelques panneaux explicatifs sont exposés devant les bassins et on apprendra que le fléau n°1 de ces petits phoques c’est la malnutrition : il n’y a plus assez de poissons dans l’océan pour les nourrir.

La visite est instructive, comment ne pas craquer devant ces petites bouilles ! Si vous avez l’occasion de passer en Irlande, n’hésitez pas à passer par Courtown pour soutenir le Seal Rescue Ireland, de notre côté on est reparti avec Sean the Seal (nommé par nos soins), notre nouvelle petite peluche qui rejoint son confrère Chapi de SANCCOB, un centre d’Afrique du Sud .

irlande à vélo courtown
irlande à vélo courtown
irlande à vélo courtown

On continue notre périple du jour vers Glendalough après cet intermède “protection de la nature”. Nos ventres commencent à crier famine mais les prix à Courtown nous semble tellement excessifs qu’on décide de tenir jusqu’à la prochaine ville : Gorey (oui, le nom est charmant). Après 12 jours de voyage, 12 jours à ne pas trop côtoyer directement l’être humain, Gorey nous a fait un drôle d’effet, il y a vraiment trop de monde ! J’erre littéralement derrière Dimitri comme anesthésiée par ce flot humain qui passe à côté de moi. Malgré l’impression de surpopulation de cette ville, apparemment personne n’y est végétarien. On reprend donc la route, toujours en quête de nourriture. On finit par se décider, à moitié morts de faim, pour un restaurant à l’entrée de la ville d’Inch. Le cadre me fait penser à un mix de pub et de restaurant texan resté dans son jus. La serveuse nous accueille avec un grand sourire et s’esclaffe littéralement quand elle se rend compte qu’elle ne nous a pas donné les menus alors qu’elle nous demande déjà si on a choisi. C’est dans cette bonne ambiance que je mange mon premier repas végétarien healthy depuis le début du voyage. Bah oui, j’enchaîne les burgers végé plus ou moins réussi et les frites sauf que dans ce restaurant, point de cela, je mangerai du riz et des petits légumes caramélisés à la sauce soja, il ne manquait plus que des noix de cajou et je me serais cru de retour à Tofo, au Mozambique.

Repus, on remonte sur nos selles, cette fois-ci plus rien ne se dresse entre Glendalough et moi, ça sera notre prochaine étape… Après cette église abandonnée et son cimetière qu’on découvre quelques kilomètres avant Glendalough.

irlande à vélo glendalough
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irlande à vélo glendalough
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Glendalough

Glendalough, justement, est un endroit que j’attends avec impatience de voir depuis que je sais qu’on y tourne Vikings, une série que j’adore. Je me vois déjà sur la plage de Kattegat à observer l’horizon en mode Ragnar au féminin, la coiffure en moins. Avant de découvrir l’Upper Lake, la plage de Kattegat donc, on décide d’aller visiter les vestiges de Glendalough, site d’un ancien monastère où sont érigés des centaines de tombes, pour certaines très anciennes, et surtout une tour qui n’a pas de porte (ou presque) ! 

C’est la fin de journée, on est donc plutôt tranquille sur le site et je peux déambuler entre les tombes en essayant de décrypter les inscriptions et les années écrites dessus. J’adore les cimetières, dis comme ça, ça peut sembler glauque, mais j’adore lire les épitaphes, entrer dans la vie des personnes qui reposaient sous ces pierres tombales et reposent toujours peut-être, apprendre un petit bout de leur vie et me demander comment c’était à leur époque. A la mienne c’est assez fou de découvrir toutes ces tombes, ces inscriptions, ces souvenirs d’une période si ancienne que les années ont effacés son souvenir. 

Ce qui est aussi fou à Glendalough c’est cette gigantesque tour, 33 mètres de haut, érigée pour protéger les biens des religieux face aux Vikings. Cette tour, on a beau en faire le tour, on ne peut pas en trouver l’entrée et pour cause, elle est à quelques mètres au dessus du sol ! C’est l’une des grandes particularités du site et sûrement la plus impressionnante, réussir à construire une tour si haute au XIème siècle c’est un peu un exploit.

irlande à vélo glendalough
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irlande à vélo glendalough
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Vient enfin le moment d’aller vers l’Upper Lake de Glendalough et je vous avoue que l’arrivée sur la plage me casse un peu mon délire de solitude face aux montagnes, j’oublie souvent que la réalité est bien loin de la fiction et ne m’étant pas renseigné du tout sur l’endroit je me retrouve un peu abasourdie de voir tant de monde graviter sur la plage de Ragnar. J’en ai même du mal à reconnaître l’endroit. Glendalough est un site du Parc National des Wicklow, lieu vraiment prisé pour les randonnées et pour les baignades on se retrouve donc face à des enfants gigotant dans l’eau et leurs parents. Un peu déçue on se détourne rapidement de l’endroit pour chercher en emplacement de bivouac, cette nuit on dormira dans les Wicklow puisque c’est autorisé. Autorisé mais quand même assez compliqué puisque les terrains plats ne sont pas légions. Nous voilà donc à devoir bivouaquer près d’un petit chemin, pas passant au début puis un peu plus, et surtout en compagnie des midges. Vous ne connaissez pas les midges ? Ces petits moucherons voraces qui vous attaquent dès que vous avez le malheur d’être statique. La tente monté on se jette à l’intérieur pour éviter les attaques et je prie les esprits de la forêt de me préserver de mes pipis nocturnes histoire de pas finir ravager par les moucherons.

irlande à vélo glendalough
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irlande à vélo glendalough
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Il est 6h et déjà j’entends glousser pas très loin de la tente. Je secoue doucement Dimitri et lui fait signe que des autochtones passent vraiment trop près de nous. D’un commun accord on décide de plier bagages avant de devenir l’attraction des promeneurs matinaux et d’aller prendre le petit déjeuner sur la plage de l’Upper Lake. Résultat, il n’est même pas encore 8h quand je me retrouve à jouer Ragnar, mes petit gâteaux entre les mains, le regard perdu à l’horizon et personne pour m’enquiquiner. Le paysage est grandiose, je ne l’avais pas vu la veille, trop obnubilée par les bipèdes braillards qui s’ébrouaient bruyamment dans l’eau.

irlande à vélo glendalough
irlande à vélo glendalough

Après de longues minutes de contemplation on se décide à reprendre la route, aujourd’hui notre objectif c’est Dublin et notre première auberge du voyage ! 13 jours sans dormir dans un lit, la perspective nous fait pousser des ailes. On est vite calmé par ce qui devait être un itinéraire tranquille de descente jusqu’à la capitale irlandaise et qui s’avère être plutôt une grosse montée. Il fait chaud, on sue sur notre sueur de la veille, glamour quand tu me tiens. A partir de Bray on a le plaisir de trouver une piste cyclable et à partir de là c’est reparti pour une route plate, simple et la vitesse presque lumière. On va tellement vite qu’on arrive à Dublin en début de matinée. Trop tôt pour pouvoir prendre possession de notre chambre on atterrit dans un restaurant slovaque (oui, pourquoi pas !) qui propose des plats vraiment délicieux, ce qui contrebalance l’accueil très slovaque (ou en tout cas, dans mon imagination!) du serveur.

Finalement, l’heure tant attendue de la remise de clés arrive, on investit les lieux et surtout la douche avant de sortir faire un rapide tour dans Dublin, on est dimanche et pourtant tout est ouvert et blindé ! Moi qui était perturbé par le monde de Gorey, imaginez l’effet de Dublin. Abrutie de tant d’êtres humains et repus de notre repas du soir je retrouve avec bonheur le matelas moelleux que j’avais eu du mal à quitter quelques heures plus tôt, on crève de chaud dans cette chambre mais peu importe, ce soir, je dors dans un lit. Plus de 800km de fait, on est à la moitié du voyage.

L'itinéraire

Le guide pratique

Si vous retrouvez le nom de ce petit restaurant de bord de route à l’entrée d’Inch en venant de Gorey n’hésitez pas à me poster un petit message ! Il vaut définitivement le coup d’y passer.

Dublin je vous conseille d’aller manger tchèque à Pifko (41 Ushers Quay), les plats sont parfois végétariens et les quantités bien copieuses. C’est évidemment délicieux.

Si vous cherchez de l’authentique irlandais à Dublin allez ABSOLUMENT faire un tour à O’Neill’s (2 Suffolk Street). Vous pouvez y manger dans une ambiance un peu cantine mais aussi commander des plats préparés à la minute. Si vous êtes végétarien jetez vous sur le burger végé qui est le meilleur de ma vie. Prenez une petite Guinness avec, c’est quasiment une obligation !

Comme au Pays de Galles et en Cornouailles on a pas mal bivouaquer sur nos 3 premiers jours en Irlande. Le bivouac s’avère plus simple puisque les champs ne sont pas forcèment protégés par des bocages mais je vous conseille quand même de demander aux locaux, ça évitera tout squattage indésirable ! Concernant les Wicklow je ne vous conseille pas d’y bivouaquer ou sinon de prendre vraiment le temps de chercher un bon emplacement. Attention aux midges, ils sont partout !

Dublin vous pouvez trouver pléthores d’auberges de jeunesse, la notre, Aparto Binary Hub, se situe pas loin des quais dans le quartier des Liberties, en réhabilitation. Le quartier en lui-même peut refroidir mais une fois qu’on a passé les terrains vagues (et ça va vite) on se retrouve devant des bâtiments flambants neufs. La chambre basique est assez petite, le lit est petit pour 2 personnes mais ça passe encore. Les parties communes sont bien faites, on a été assez surpris par les machines à laver qui fonctionne grâce à une application, la modernité nous laisse parfois perplexe !

Passage obligatoire par Courtown et le Seal Rescue Ireland, centre de réhabilitation des bébés phoques pour observer ces bouilles d’amour mais aussi prendre conscience que notre mode de consommation est à l’origine de ces structures là. Ne partez pas sans avoir acheté ou donné un peu de vos euros, l’association ne fonctionne que par les dons. N’hésitez pas aussi à faire un tour dans la ville qui est charmante !

Si vous avez l’occasion de passer du côté de Blackwater (la ville cotière et pas celle dans les terres) une promenade sur la plage s’impose. L’endroit étant quasiment désert vous pouvez être sûr d’y être tranquille !

Le Parc National des Wicklow est l’un des plus beaux endroits que j’ai pu voir pendant notre passage en Irlande, que vous aimiez Vikings ou non je ne peux que vous conseillez d’aller découvrir la plage de l’Upper Lake mais aussi de faire quelques randonnées, les points de vue magnifiques ne manquent pas. Partez tôt le matin pour éviter le plus gros des foules !

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15 Commentaires

  1. Des bébés phoques, Trop chou! Beau périple à vélo, j’ai adoré le passage où vous rencontrez l’homme à l’accent incompréhensible j’ai beaucoup ri! Et quelles belles photographies! Merci pour toutes ces informations

    • Merci beaucoup ! Après coup je rigole aussi beaucoup de notre incompréhension avec cet homme, ce qu’il nous a dit restera un véritable mystère ahah

      • En tout cas, une belle idée la balade à vélo avec de si beaux paysages c’etait l’aventure!

  2. “Episode IV – L’aventure continue” 🙂 est encore une excellente restitution de votre parcours !

    La suite …. La suite …

    😉

    • Il faudra attendre un peu, je laisse du suspens 😉

  3. ha j’adore toujours autant suivre vos aventures ! C’est déjà fini ? 🙁 ha ça oui, il y a du monde à Glendalouth, et encore quand nous y sommes allés, c’était en novembre et il y avait moins de monde et les couleurs de l’automne. Je ne savais pas pour les bébés phoques, ça m’étonne à moitié au final et ça me fait de la peine 🙁

    • Non, pas encore fini, rassure toi 😀 Il reste 3 épisodes ! J’ai adoré Glendalough au matin du coup, beaucoup plus calme et tellement beau… Ca m’a fait énormément de peine pour les bébés phoques… Mais comme tu dis, ça m’étonne à peine.

  4. Il est super cet article ! votre aventure champêtre … les phoques… et surtout ce cimetière fabuleux tellement Vikings !! un régal 🙂

    • Merci Alex ! C’est dur de choisir la partie préférée de ce voyage mais l’Irlande a quand même une longueur d’avance dans mon coeur !

  5. Oh bon dieu moi qui me disait que tu n’étais pas humaine, tu me rassures “adieu montées et descentes de l’enfer, crise de nerfs et de larmes.”
    Tu me rappelles de bon souvenirs avec vos histoires de tente dans des champs 🙂 Ces emplacements sont soient les meilleurs soit les pires !
    Sinon ce cimetière, digne d’une vraie série glauque, il est trop beau 🙂

    • Ahah, je te rassure, je ne faisais parfois pas la maligne du tout ! J’ai souvent pété des câbles mais ça fait aussi partie du voyage et j’en ris maintenant 🙂 C’est une véritable aventure, tu apprends à prendre sur toi et à voir où sont tes limites mentales ! J’ai adoré bivouaquer malgré les quelques emplacements pourris, la plupart du temps Dimitri trouvait des endroits parfaits et c’était vraiment génial (il est très doué pour trouver !).

  6. Ho ça donne super envie ! Et c’est exactement les paysages et les atmosphères que j’adore !
    Très chouette article 🙂

  7. Souvenirs, souvenirs d’un des lieux que j’ai préférés en Irlande, Glendalough… Je ne savais pas qu’une série y avait été tournée, en même temps, je n’en regarde que peu… Sacrilège!^^

    • Celle là est vraiment top ! En tout cas les premières saisons 😀


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