Après une première excursion autour du monde j’ai rassemblé une nouvelle brochette de blogueurs pour te raconter leurs rencontres fortuites (ou pas) avec des animaux sauvages. Qu’ils soient sous l’eau ou sur la terre, je te transmets 3 trois magnifiques rencontres qui préfigureront peut-être les tiennes !
Nager avec des tortues au Mexique
Passionnée d’animaux, l’un de mes plaisirs en voyage est de découvrir la faune locale dans son environnement naturel. Voir un tatou en Bolivie ou un ouistiti pygmée dans la forêt amazonienne… Des rêves que j’espère réaliser lors de mon tour du monde fin 2017 ! Parmi eux figurait en bonne place «nager avec des tortues». Un moment que j’ai eu la chance de vivre au Mexique en 2015. En effet, alors que nous étions à Tulum, nous nous sommes rendus à Akumal car notre hôte nous avait indiqué que c’était sympa pour le snorkeling. Réveillée aux aurores, je me suis donc directement jetée à l’eau, avec mon masque et de mon tuba.
Et même pas dix minutes plus tard, je vois une grosse ombre s’approcher de moi. Je lève la tête : une immense tortue, majestueuse, nage vers moi.
Consciente que je risque de la stresser si je m’approche trop, je la suis à distance respectueuse ! Et le spectacle est magique. J’ai l’impression qu’elle m’ouvre la voie et me présente son monde. Elle me regarde parfois, ralentit, revient vers moi… Je me fais toute petite et admire. Des larmes d’émotion montent, je n’ai qu’une envie : tout raconter à Olivier, mon chéri ! Il voit donc une folle sortir de l’eau, cheveux en bataille et masque de travers, lui crier les larmes aux yeux «Je viens de nager avec une énorme tortue, viens vite !!» Un moment fort du voyage que je ne suis pas prête d’oublier 🙂
Une Part du Monde.
Face aux élans du Wyoming (USA)
Je reviens d’une longue journée de marche dans le parc national « Grand Teton » dans le Wyoming aux USA. Une journée de plus dans un merveilleux road trip qui allait durer trois semaines. Trois semaines à serpenter entre geysers, belles rencontres, magnifiques paysages et… animaux sauvages.
Un feu de camp se profile en fin de soirée, tout va bien. D’abord, je veux marcher encore un peu et longer une rivière qui se trouve à une centaine de mètres du « Gros Ventre Campground » dans lequel je campe. J’entreprends donc une petite balade sur les rives de ce cours d’eau, quand j’entends soudain un feuillage bouger. Je comprends qu’il s’agit d’un animal sauvage. Sûrement un groupe de chipmunks de plus, ils sont tellement dans cette région.
J’avais tort.
Il est à quelques mètres de moi, en train de casser la croûte dans ce cadre idyllique, alors que les derniers rayons du soleil se reflètent délicatement sur la surface de l’eau.
Un élan et ses femelles. Splendide. Mon premier animal sauvage.
Il a ce genre de calme et d’assurance qu’ont les grands sages. Sa sagesse irradie les contrées alentours et son humilité impressionne. Il a ce que j’appelle, la sagesse tranquille. Il me regarde, semble entendre mon esprit bouillonner sous l’effet de l’excitation mais reste immobile et ne flanche pas, trop occupé à laisser couler le cours paisible de sa journée. Une flemmardise pourrait-on dire, j’y vois plutôt une élégante indifférence.
Antoine | New Found World.
Rencontrer des tortues à Sumatra
J’ai toujours été fascinée par la nature. Petite, je regardai tous les documentaires animaliers et les émissions du commandant Cousteau. Forcément, j’ai une liste longue comme le bras d’animaux que je rêve de voir dans leur environnement naturel, mais j’ai toujours eu un faible pour les tortues marines.
Lorsque je suis partie faire le tour de l’Asie, j’en ai profité pour passer mon PADI et ainsi me donner des chances supplémentaires d’admirer la vie sauvage. D’étapes en étapes, j’ai fini par poser mon sac à dos sur une petite île au large de Sumatra. Un vrai paradis. Les bungalows, bien que sommaires, donnaient sur la mer avec hamac sur le balcon. Sans parler des nombreux spots de plongée à explorer. Le genre d’endroit dont on n’a plus envie de partir.
Lors d’une plongée, j’évoluais tranquillement en observant les poissons onduler au rythme du courant tel un voile agité par une bise légère. Soudain, sortie du bleu telle une silhouette fantomatique, une tortue apparaît nageant lentement vers nous. C’était comme si le temps s’était arrêté. Nous avions tous les yeux rivés sur elle, admirant le spectacle délicat de ses mouvements aériens et la douceur de son regard. Elle était tellement belle.
Ce moment était vraiment émouvant. Le genre d’instant que l’on attend si longtemps que lorsqu’ils surviennent, ne laissent que des sensations éphémères et brumeuses. J’aurais voulu qu’il ne s’arrête jamais.
Vany | Les Péripéties de Vany.
En tête à tête avec les macareux d'Ecosse
A chacun de mes voyages, un des grands plaisirs est d’observer les animaux dans la nature. Quand j’ai décidé de visiter l’Ecosse, il était indispensable pour moi partir à la rencontre d’un animal qui me fascine depuis toujours : le macareux. J’ai toujours rêvé de pouvoir observer ce petit oiseau au physique si sympathique.
Trouver des macareux à l’état sauvage est quasiment mission impossible, et le meilleur moyen de les trouver est d’aller dans des réserves ornithologiques car ce sont des oiseaux protégés. J’ai d’abord tenté ma chance sur l’île d’Handa qui offre notamment une superbe rando autour de l’île dans une ambiance du bout du Monde. Mais le temps était mauvais, et malgré mes efforts pour les chercher, ils ne se sont pas montrés.
Ne pouvant partir d’Ecosse sans avoir vu l’un d’entre eux, j’ai décidé de me rendre sur l’île de Lunga. C’est une excursion touristique, donc vous embarquez avec d’autres touristes sur des bateaux qui vous conduisent sur les îles. Heureusement les sites sont préservés et aucune infrastructure n’existe. Au bout de plusieurs heures, j’arrive enfin sur l’île de Lunga. Il faisait un temps radieux, et les macareux, ne se sentant pas menacés par l’Homme, vaquaient à leurs occupations.
J’ai vite oublié les autres touristes car c’est assez étendu, et des chemins vous permettent d’aller à l’écart. Je me suis donc éloignée du groupe pour me trouver un petit coin où les observer tranquillement. Je suis restée tout le temps qu’il nous était donné à les regarder, littéralement hypnotisée ! Un moment magique à jamais dans ma mémoire.
Pauline | World me Now.
12 Commentaires
Tellement bien cette série! Je croise les doigts pour qu’il y ait un III… 😉 Les animaux que j’ai pu rencontrer font à chaque fois partis des plus beaux souvenirs que je garde à propos de mes voyages. Que ce soit d’ailleurs en marchant avec les écureuils au milieu des bois ou en nageant avec les raies manta! Et ces photos…
Il y aura bien un troisième épisode 😉 Je suis d’accord avec toi ! J’ai un très beau souvenir d’une rencontre fortuite avec des dauphins en Afrique du Sud, je m’en souviendrai toujours 🙂
Géniales ces rencontres! C’est également ce qui fait partie des moments forts de mon voyage… comme lorsque j’ai vu mon premier ornithorynque en Tasmanie après six mois d’essais infructueux, ou que nous voyons des oiseaux rares lors de randonnées en Nouvelle Zélande. Juste magique!
Un ornithorynque ! Ca confirme ce que j’imaginais sur cet animal, super dur à voir ! Tu as eu de la chance 🙂 J’imagine que ça devait être fou !
Je vois que je ne suis pas la seule à avoir eu le bonheur de rencontrer des tortues !! 😉
Ce deuxième volet est tout aussi bien ! hâte de voir la suite 🙂
Pas le même endroit mais l’émotion est tout aussi fort apparemment 🙂
Nager avec une tortues… J’ose à peine imaginer à quel point ça du être fabuleux ! Je comprends bien son émotion…
Je suis du même avis ! Ca doit être un moment vraiment magique 🙂
Il est vraiment sublime cet article. La tortue à Akumal, j’en rêve…
J’ai la chance de partager ma passion des animaux avec beaucoup de gens ! C’est rassurant pour le monde à venir 🙂
Ils sont trop chouettes, ces animaux. J’adore beaucoup cette serie. Les rencontres naturels deviennent de meilleurs souvenirs de n’importe où on voyage. Merci beaucoup pour ton partage ! Bonne journée ♥
Merci 🙂 Je suis d’accord avec toi, souvent le hasard de la rencontre rajoute quelque chose au merveilleux du face à face 🙂